Dans l’état de Profondeur, ce schéma établit les principes de l’anaphore… Ses deux rayons, Blanc et Rouge, unis par le silence de l’Amour, partagent un état d’analogie. Ici, il s’agit de la fusion entre le rouge (le Feu, le Tétraèdre de l’élément Zéro !) et le blanc (la Lumière de la première alchimie stellaire)… Ainsi, l’idée d’un Mariage Cosmique !… La danse Shiva-Shakti entre Sabazios et Bendis !… dans une clé daco-thrace.
Souvenez-vous : le symbole cache toujours Beauté, Vitalité, Clarté !… Il décrit la façon dont la réalité se déploie au niveau fondamental… Pour « quelque chose », il y a toujours un « autre » !… La Lumière (blanche) de la déesse Bendis reviendra à jamais vers la centralité rouge du dieu Sabazios !… La rotation elliptique autour du Soleil sera toujours une trajectoire de Poésie Lunaire. La distinction entre les gains littéraux et figurés prend ici une signification métaphysique. Nous découvrons un hymne dédié au mouvement, donc à la Vie !… La métaphore, ici et maintenant, du Mărțișor dans son ensemble, se concentre sur une particularité essentielle : la connaissance de l’amour. De la Première Fusion ! Sa création génère une Croissance en spirale face à la Torsion comme Énergie du Vide.
La véritable Théométrie trouve sa Source dans un tétraèdre inscrit dans une sphère, le Tétragrammaton !… Les Quatre Quarks du Tétragrammaton sont, en réalité, les Quatre Moires qui tissent le Destin de la Création : Ananké (la mère) signifie le Temps inexorable, tandis que Clotho, Lachésis et Atropos manipulent la trame Tridimensionnelle de l’Espace, formant ensemble l’articulation du Tétraèdre de l’Action. Voyez la similitude avec les 4 Fleuves du Paradis et le Fuseau quantique du Char de Dieu, issu de « l’Orient » du Monde, c’est-à-dire du « Commencement » !
Les premières ondes gravitationnelles du « Char de Dieu » sont des modèles de cette spirale. Elles transmettent la courbure de l’« Œuf d’Or », établissant dans une symétrie unifiée le symbole de l’Infini, celui de la Dacie, du Tibet et de l’Inde (Ꝏ)… Nous suivons alors l’idée des Upanishads de « l’Ovoïde » né d’Isvara (la haute manifestation de Brahma, qui crée l’espace-temps), comme Soi Cosmique, potentiel créatif… Il s’agit de la lumière (énergie) et de la gravité (géométrie de l’espace-temps) ayant la même nature. La gravité étant une conséquence de la déformation sphérique du Vide quantifié, lorsqu’une particule gravitationnelle (aa) naît comme archétype-modèle de la direction et de l’amplitude de cette spirale parfaite : aa = rq x 2/Φ… Et 2Dq, le diamètre initial des deux sphères, en division, signifie le Message de la Grande Pyramide de Khu (connue sous le nom de Khéops) à travers sa Hauteur. Parallèlement, il est en résonance avec la Spirale de Brâncuși (de la Genèse) par son facteur d’échelle. Ensuite, à travers le diamètre du Tétragrammaton, c’est-à-dire la Hauteur de la Pyramide, nous pouvons décrypter à la fois sa base (232,134m) et la longueur d’un brin d’ADN humain (2,32134m !). Un autre message de la Pyramide. Mărțișor !
Les 153 Pétales, les Permutations Mathématiques de l’ADN basées sur Sirius (Osiris), se corrèlent avec : le Diamètre du « Char », Euler, la longueur de Planck, et inversement avec le Nombre d’Or : 153 ! = (Dq x e x lPl)/Φ. Car : 153 = LADN x (Dsirius)² x10⁻¹⁶ … la connexion avec la Gravité, la création du Tétragrammaton.
Fête du Nouvel An Agraire, car rappelons-nous la Tradition : la Terre, sous impulsion divine, a commencé sa révolution autour du Soleil en ce mois de mars, mois de la Déesse de l’ancienne Dacie, Bendis (la Tisseuse du Destin, voir les Moires grecques antiques du Tétraèdre de l’élément Zéro !), représentant la Lune Blanche… À ses côtés, signifiant le retour de la nature à la vie après l’hiver, se trouvait la Divinité Solaire Rouge, connue sous le nom de Sabazios. Ensemble, ils évoquaient la Spirale du Mărțișor manifestée en Double Hélice, comme l’ADN humain !
Cette cérémonie printanière, dédiée à la Déesse du « lien » (« bhendth », attache, entrelacement) de la création, Bendis, (une régulation par laquelle le microcosme humain était connecté à l’ordre immanent), concernant l’immersion de la Charrue dans « l’océan » de la Terre, en mars, était en consonance avec les Ploiaphesia, la fête d’Isis qui, de manière similaire, lors du festival du Labour de l’Égypte Antique, réitérait le lancement du « Navire » (après l’hiver !). Tout cela signifiait une reconnaissance !… La Vision du Cœur !
À présent, Isis réunissait les 14 sections d’Osiris… Ainsi, le Nombre occulte des 14 Manvantaras du Jour de Brahma, du morcellement du corps d’Osiris (le temps) par Seth, déterminait que, dans les Mystères d’Abydos et de Peqer, il y avait 14 « étapes » ; … un nombre adopté plus tard par les auteurs des Évangiles du Nouveau Testament pour les stations du Chemin de Croix (Via Dolorosa), du Tribunal de Pilate au Golgotha, en 14 « stations » symboliques.
Parallèlement, Sabazios, chez les Thraces-Gètes-Daces, le Libérateur du monde de la saison froide (l’hiver), apparaissait comme une divinité montée triomphant du Dragon du Nord (des sept bœufs de labour, en référence à la Petite et à la Grande Ourse du Nord céleste, en tout : 14), autrement dit, le Cavalier Thrace, le Dieu du Ciel, qui guidait les Ourses du Nord autour du centre Boréal. Il dirigeait le Destin du monde de sa Main Droite sous le geste, emprunté bien plus tard par le christianisme, connu aujourd’hui sous le nom de Benedictio. La Main de Sabazios, la Bénédiction du Printemps, découverte comme artefact à Gabrovo-Bulgarie, dans le « Fragment de Parvan » de Gura Văii-Severin et à Istros-Moesia Inferior, était représentée avec une pomme de pin sur le pouce (évoquant la signification de la Glande Pinéale, la Sagesse du dieu), avec une paire de serpents enroulés autour du poignet (une référence au Mărțișor et à ses significations daco-thraces), avec un éclair sur l’index et le majeur, une tortue, un aigle, un thyrse.
Au Jour du Mărțișor, nous parlons d’une Hiérophanie, d’une manifestation du sacré par un alignement cosmique : Soleil → Lune → Terre. Ce Jour-là, en regardant vers l’Est (l’est liturgique !), vers Sabazios, l’Homme voyait « l’invisible » (Bendis, la Lune !… comme la Nouvelle Lune !). Un éveil à l’Arbre de la Connaissance du Verbe traversant la Lune illusoire des mots…
Petre Solonaru